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Hier, environ 500 travailleurs humanitaires ont marché à Genève pour attirer l’attention sur les dangers auxquels ils sont confrontés dans leur milieu de travail. Cette journée spéciale est destinée à honorer la mémoire de 22 employés tués le 19 août 2003 dans un attentat au camion piégé à Bagdad (dont l’ex Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Sergio Vieira de Mello).

La maire de Genève Sandrine Salerno ouvrait le cortège. S’y étaient joints une demi-douzaine de chiens de sauvetage.

Il faut avouer que les conditions de travail sont de plus en plus précaires dans le monde. À titre d’exemple, l’année dernière seulement 102 travailleurs humanitaires ont été tués, dont 88 employés nationaux et 14 internationaux, selon les statistiques des Nations-Unies. Cela représente une légère baisse par rapport aux 122 décès enregistrés en 2008, mais une nette détérioration par rapport aux 30 assassinats enregistrés il y a dix ans.

Au total 278 travailleurs humanitaires ont été victimes en 2009 de 139 graves incidents de sécurité (meurtres, agressions, enlèvements), contre 260 en 2008. Parmi eux, 205 ont été recrutés sur le plan national et 73 sur le plan international. Somalie pays le plus dangereux. De plus, en 2009, outre les 102 homicides, 92 travailleurs humanitaires ont été enlevés (59 nationaux et 33 internationaux). L’ONU a recensé 23 attentats à la bombe, 20 embuscades et attaques de véhicules.

Un «Village humanitaire» a été installé pour l’occasion au Parc des Bastions. Le public a pu s’y informer du travail des humanitaires et discuter avec leurs représentants, particulièrement sollicités en ce moment par l’ampleur des inondations au Pakistan.

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