Le nombre d’emplois offerts par les organisations internationales à Genève est resté stable l’an dernier. Ce secteur représentait près de 21 000 postes de travail en mars 2007. L’activité conférencière se maintient aussi à un niveau élevé.

Les 18 organisations internationales gouvernementales (OIG) établies dans le canton employaient 13 348 fonctionnaires permanents, le nombre le plus élevé jamais enregistré. Parmi eux, 56,1 % résidaient en Suisse (dont 48,7 % à Genève), un chiffre qui augmente pour la première fois depuis cinq ans.

Le nombre de fonctionnaires non permanents (4350) a connu en revanche une baisse, indique l’Office cantonal de la statistique (Ocstat) lundi. Les dépenses des OIG au cours de l’année 2006 ont atteint 4,4 milliards de francs, dont 2,4 milliards investis dans l’économie suisse. Elles sont restées au même niveau que les années précédentes.

Quelques délocalisations
En avril 2007, soit juste après l’enquête menée par l’Ocstat, le HCR et l’OMS ont décidé de délocaliser quelques centaines de postes administratifs vers des villes moins chères. Mais l’ambassadeur de Suisse auprès de l’ONU Blaise Godet affirmait alors que la tendance de l’emploi dans la Genève internationale restait plutôt à la hausse.
Quant au personnel des dix plus importantes organisations internationales non gouvernementales (OING), il s’est stabilisé à un niveau élevé, avec 3183 employés. La part des personnes résidant en Suisse (80 %) est nettement plus élevée que dans les OIG.

L’attractivité de Genève comme lieu de conférences s’est à nouveau vérifiée en 2006. Avec 2032 manifestations, le nombre de conférences organisées par les OIG est supérieur à 2000 pour la troisième année de suite. Du côté des OING, avec 2510 réunions qui ont rassemblé 30 000 participants, 2006 a été une année record.