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Economie Ville de GenèveL’entreprise championne toutes catégories du domaine de l’horlogerie suisse demeure encore et toujours Rolex. Le chiffre d’affaires de la compagnie genevoise frôle les 9 milliards et vend environ 650 000 montres par année. Elle compte 3 000 employés à travers ses 24 filiales, de Caracas à Tokyo, installées sur trois continents (Europe, Amérique et Asie). Les dirigeants actuels sont André et Patrick Heiniger.
Un peu d’histoire
À l’âge de 19 ans, habitant une petite ville de Bavière, Hans Wilsdorf quitte sa ville natale pour travailler pour un exportateur de montres. Un peu plus tard, il ouvre une entreprise de commerce (grossiste) de montres avec un associé Wilsdorf & Davis. La même année, il signe un contrat avec AEGLER qui deviendra son distributeur en Angleterre. En 1908, il conçoit sa propre marque sous le titre de ROLEX et, six ans plus tard, la firme des fils de Jean Aegler rebaptisent est rebaptisée ROLEX WATCH Co.
Quand le gouvernement britannique prend la décision de prélever 33% des droits d’importation sur ses montres (pour financer les coûts de la guerre), Hans Wilsdorf transfère ses exportations à Bienne. En 1920, il fonde la Société MONTRES ROLEX S.A. dont il est désormais le seul directeur et propriétaire. Les opérations de montage et le contrôle de la vente sont maintenant effectués à Genève.
Pour rendre ses montres plus étanches, il dépose un brevet (1926) pour un boîtier à couronne vissée. En 1936, avec l’aide du technicien Emil Borer, Wilsdorf présente un remontoir automatique à rotor permanent qu’il nomme le ROLEX PERPETUAL. Homme d’affaires redoutable, il conserve l’exclusivité de ses brevets et interdit à la concurrence la fabrication du mouvement automatique durant 15 ans.
En 1945 naît le ROLEX DATEJUST: premier chronomètre-bracelet étanche à remontoir automatique et guichet dateur. En 1953, la Compagnie lance la SUBMARINER : une montre de plongée étanche jusqu’à 100 m. C’est une première! La même année, les participants à l’expédition de Sir John Hunt à l’assaut de l’Everest portent tous un chronomètre OYSTER PERPETUAL.
En 1954, ROLEX présente un autre modèle devenu légendaire : la GMT-MASTER qui donne l’heure par lecture directe sur trois fuseaux horaires différents. Puis la Compagnie lancera le DAYDATE : le premier chronomètre-bracelet à indiquer le jour de la semaine en lettres et en 25 langues différentes.
Hans Wilsdorf décède en 1960 à l’âge de 79 ans, laissant à sa succession une entreprise multimilliardaire, la plus grande consommatrice d’or de toute la Suisse.
L’histoire du célèbre couteau suisse commence en 1884 à la création de l’entreprise Elseneur, qui sera rebaptisée Victorinox en 1921. Très rapidement, l’entreprise devient le fournisseur officiel de l’armée suisse. Ce bel objet utilitaire gagne ensuite le droit d’arborer la fameuse croix blanche sur fond […]
Divers Ville de GenèveL’histoire du célèbre couteau suisse commence en 1884 à la création de l’entreprise Elseneur, qui sera rebaptisée Victorinox en 1921. Très rapidement, l’entreprise devient le fournisseur officiel de l’armée suisse.
Ce bel objet utilitaire gagne ensuite le droit d’arborer la fameuse croix blanche sur fond rouge (pour les civils) et sur fond gris pour les militaires. On remarque que seuls les couteaux suisses des officiers comportaient un tire-bouchon et non ceux des soldats. L’utilisation d’acier inoxydable (en 1921) puis du procédé de trempe électrique, dix ans plus tard, feront de Victorinox le leader mondial de son marché. Il rachète ensuite son concurrent, Wenger SA fondé en 1893, et devient en 2005 le seul détenteur officiel de l’appellation « couteau suisse ».
Un objet multifonctionnel
La définition du couteau suisse tient dans sa composition de base qui associe un couteau à un cure-dent, une pincette, une paire de ciseaux, un ouvre-boîte et un tire-bouchon dans un même ensemble. Cependant, le couteau suisse s’adapte en fonction des utilisations particulières et peut proposer de nombreux autres outils spéciaux. Parmi les accessoires disponibles, on trouve aussi une loupe, une montre, un altimètre, une lampe de poche, un briquet et même un stylo. Les modèles plus récents ont même ajouté une clé USB afin de répondre encore mieux aux exigences des consommateurs.
Le couteau, d’abord créé pour l’armée suisse, a connu sept versions successives pour le rendre plus léger. Le huitième modèle, prévu pour l’an prochain, sera de couleur vert olive et permettra le blocage de la lame; de plus, il contiendra une petite scie à bois et un tournevis cruciforme. Encore aujourd’hui, toutes les commandes sont montées à la main par d’habiles ouvrières. Une opération qui prend environ deux minutes pour un couteau de poche de 116 pièces, contre trois secondes sur une ligne automatisée.
Le «Swiss Army Knife» a récolté bien des honneurs; le modèle «Swiss Champ», celui des officiers, a même sa place au célèbre Musée d’art moderne de New York. L’expansion du canif a cependant été quasi fauchée nette en 2001 après les attentats du 11 septembre à la suite des nouvelles mesures de sécurité prises dans les aéroports. Victorinox ne s’est pas laissée abattre pour autant et a poursuivi ses activités à Ibach. Il faut dire que l’entreprise familiale continue d’équiper les soldats suisses mais aussi les soldats norvégiens, australiens, danois et polonais.
Les distributeurs
On peut se procurer le véritable couteau suisse et son étui sur mesure dans les bonnes coutelleries de Suisse qui distribuent cette marque et dont certaines ont ouvert une boutique en ligne. La compagnie Victorinox offre à ses clients de Genève la possibilité d’assembler eux-mêmes sur place leur modèle de couteau suisse. Il y a aussi la Coutellerie du Jet d’eau, tenue par les frères Pastore sur la rue du Mont-Blanc, qui a fait de cet objet réputé l’un de ses principaux produits de vente.
Pour admirer les différents modèles de couteaux du monde (et, bien entendu, aussi des couteaux suisses), une visite au Musée de la Coutellerie de Genève vaut le détour.
Importées d’Amérique centrale par Cortez dès 1528, les fèves de cacao et le chocolat firent leur entrée en Suisse au 17e siècle. Assez vite le cacao, d’abord gardé jalousement par les Espagnols, va devenir un produit convoité par toute l’Europe. Il sera dégusté sous forme […]
Economie Ville de GenèveImportées d’Amérique centrale par Cortez dès 1528, les fèves de cacao et le chocolat firent leur entrée en Suisse au 17e siècle. Assez vite le cacao, d’abord gardé jalousement par les Espagnols, va devenir un produit convoité par toute l’Europe. Il sera dégusté sous forme liquide, et très apprécié pour ses qualités nutritives en tout genre (aphrodisiaque, énergétique et excellent pour le système digestif avec même, dit-on des pouvoirs de guérison).
Vers 1750, on se mit à fabriquer du chocolat de manière artisanale dans de vieux moulins hydrauliques de Berne ainsi qu’au bord du Lac Léman. Puis des fabriques importantes, dont certaines sont encore connues aujourd’hui, furent créées un siècle plus tard : Suchard, Cailler, Kohler, Favarger, Sprungli, Maestrani, Klaus, Peter, Frey, Tobler (et sa Toblerone) et Lindt.
C’est à Corsier, que François-Louis Cailler fonde en 1819 la première fabrique suisse de chocolat. Peu après, c’est au tour de Philippe Suchard d’ouvrir son premier magasin à Neuchâtel, pour ensuite se lancer à la conquête du marché européen. En 1830 Charles-Amendée Kohler mit au point une invention qui fera fortune: le chocolat aux noisettes.
Le rayonnement international de l’industrie chocolatière suisse et l’exportation de chocolat ne commença vraiment que dans les années 1880. L’invention du chocolat au lait par Daniel Peter en 1875 et du chocolat fondant par Rudolf Lindt, en 1879, contribuèrent fortement à la réputation universelle des chocolats suisses. Dernière venue sur la scène chocolatière du monde, la Suisse se trouve maintenant en tête du palmarès mondial de consommation avec 11,9 kg par personne.
Parmi les plats typiques que l’on peut déguster à Genève, il faut, impérativement, goûter aux filets de perches (accompagnés d’une sauce meunière) provenant du lac Léman. Sans oublier les délicieux cardons qui sont des légumes de la famille des artichauts que l’on prépare souvent au […]
Tourisme Ville de GenèveParmi les plats typiques que l’on peut déguster à Genève, il faut, impérativement, goûter aux filets de perches (accompagnés d’une sauce meunière) provenant du lac Léman. Sans oublier les délicieux cardons qui sont des légumes de la famille des artichauts que l’on prépare souvent au gratin. Si la fondue et la croûte au fromage de la Suisse romande jouissent d’une réputation des plus enviables, ses autres plats arrivent à satisfaire les palais les plus fins.
Le plat traditionnel genevois est la Longeole, une saucisse de porc et de fenouil assaisonnée de vin blanc, de pistaches et de cumin. Quant au cardon, il est cultivé à Genève et sa recette au gratin date du Moyen-Âge. Sans oublier la traditionnelle marmite de chocolat (et ses « légumes » en massepain) servie lors de L’escalade pour le bonheur des petits et des grands.
La tarte aux pruneaux est également une tradition genevoise que l’on déguste à l’occasion du Jeûne genevois. On peut trouver ces spécialités dans tout le pourtour du lac Léman et de part et d’autre de la frontière franco-suisse.
Autres plats genevois à découvrir :
Entrées et garnitures : Artichauts farcis. Soupes : gratinée des Vieux Cabinotiers Légumes : cardons à la moelle. Poisson : Féra à la genevoise. Viandes : fricassée de porc à la genevoise, fricassée de volaille à la genevoise. Abats : tripes à la genevoise. Desserts et pâtisseries : tarte aux poires à la genevoise, Merveilles et rissoles genevoises.
Les vignobles du Canton produisent quant à eux d’excellents vins qui se démarquent par leur originalité et se marient parfaitement aux plats genevois.
La Treille est la plus ancienne promenade de la ville de Genève et elle remonte au 16e siècle. Sa création date de 1555 et sa superficie actuelle est de 6’341 m2. Coincée entre les hôtels particuliers de la rue des Granges, l’Hôtel de Ville et […]
Divers Ville de GenèveLa Treille est la plus ancienne promenade de la ville de Genève et elle remonte au 16e siècle. Sa création date de 1555 et sa superficie actuelle est de 6’341 m2. Coincée entre les hôtels particuliers de la rue des Granges, l’Hôtel de Ville et les remparts du Parc des Bastions, elle fut tout d’abord poste d’observation et d’artillerie destiné à la défense de la ville, puis s’est transformée vers 1767 en promenade verdoyante et pacifique pour le plus grand plaisir des Genevois.
Elle est notamment connue pour son banc d’une longueur de 120,21 mètres (on le dit le plus long banc du monde!) et ses marronniers dont l’un sert au sautier pour déterminer le début officiel du printemps lorsqu’apparaît le premier bourgeon. A ce jour, il y a eu trois marronniers officiels :
le premier de 1818 à 1905
le second de 1906 à 1928
le troisième de 1929 à aujourd’hui
A Genève, le premier qui s’intéressa aux marronniers de la Treille fut Marc-Louis Rigaud-Martin (1754-1844), père du célèbre Jean-Jacques Rigaud qui fut dix fois premier syndic. Marc-Louis Rigaud, rentier, habitait à l’actuel 16 de la rue des Granges. Dès 1808, il se mit à observer un marronnier de la Treille situé en face de son domicile et poursuivit ses observations jusqu’en 1831.
C’est ici également que l’on tire au canon, le 31 décembre au matin, en souvenir de la restauration de la République en 1813 à la suite de l’occupation française. On peut y admirer une statue érigée en souvenir de Charles Pictet de Rochemont, chef de la délégation genevoise au Congrès de Vienne de1815.
Jusqu’où iront les architectes pour nous surprendre? Entre 1982 et 1984, trois d’entre eux (Robert Frei, Christian Hunzicker et Georges Berthoud) ont conçu et réalisé un projet marginal s’inspirant des créations architecturales de Gaudi: la Maison des Schtroumpfs. Constituée d’éléments colorés aux difformités voulues et […]
Divers Tourisme Ville de GenèveJusqu’où iront les architectes pour nous surprendre? Entre 1982 et 1984, trois d’entre eux (Robert Frei, Christian Hunzicker et Georges Berthoud) ont conçu et réalisé un projet marginal s’inspirant des créations architecturales de Gaudi: la Maison des Schtroumpfs. Constituée d’éléments colorés aux difformités voulues et aux volumes qui semblent déséquilibrés à l’œil du profane, cette Maison insolite située du 23 au 29 de la rue Louis-Favre dans le sympathique Quartier des Grottes, derrière la Gare Cornavin, ne laisse personne indifférent. Les moulages et autres fantaisies plus ou moins biscornues qu’on y remarque sur la façade conviendraient parfaitement à la célèbre bande dessinée des petits bonhommes bleus créés par Peyo (Pierre Culliford).
Ce complexe de logements est toutefois loin de faire l’unanimité chez les Genevois. Plusieurs citoyens du Quartier des Grottes, en particulier, sont d’avis qu’elle détonne dans la Cité et ne fait pas très sérieux. Peut-être…mais il faut avouer que la Maison des Schtroumpfs constitue tout de même un tour de force d’architecture et qu’elle est devenue une attraction touristique mentionnée dans tous les guides de voyage du monde ayant trait à Genève. Elle continue année après année à intriguer les adultes et à séduire les enfants.
Silence on tourne!
La réalisatrice genevoise Fabienne Abramovich a décidé d’installer le décor de son deuxième documentaire (intitulé « Liens de Sang ») dans la Maison des Schtroumpfs que se partagent une soixante de familles. Sur ce nombre, quatre ont accepté de collaborer activement à ce film orienté sur la famille et l’éducation. Un film qui s’approche du concept de la télé-réalité.
Depuis toujours, la musique classique occupe une place majeure dans la vie culturelle de Genève. En 1918, Ernest Ansermet mit sur pied l’Orchestre de la Suisse romande qui est dirigée depuis par des chefs réputés. Orchestre attitré du Grand Théâtre qui présente des ballets et […]
Culture spectacle Ville de GenèveDepuis toujours, la musique classique occupe une place majeure dans la vie culturelle de Genève. En 1918, Ernest Ansermet mit sur pied l’Orchestre de la Suisse romande qui est dirigée depuis par des chefs réputés. Orchestre attitré du Grand Théâtre qui présente des ballets et des concerts d’envergure, il s’est acquis une réputation d’excellence sur la scène internationale. Quant à l’Orchestre de Genève (l’OCG), il fut fondé en 1992 et s’impose année après année comme une formation de chambre de référence. Privilégiant un répertoire qui s’étend du baroque tardif à l’époque romantique, les œuvres sont interprétés sur instruments d’époque. Toutefois l’OCG ne se limite pas au seul répertoire du passé et aborde également des œuvres contemporaines.
En plus du Grand Théâtre et du fameux Victoria Hall – l’un des lieux privilégiés de la musique classique à Genève – les amateurs de grande musique auront plaisir à visiter le Bâtiment des Forces Motrices, une ancienne usine hydraulique reconvertie en magnifique salle de spectacle sur l’eau. Ils pourront également se faire charmer l’oreille au Conservatoire de Musique – fondé en 1835, il fut fréquenté par des grands compositeurs tels que Franz Liszt, Henri Marteau, Émile Jacques Dalcroze et Ernest Bloch – ainsi qu’à la Cathédrale Saint-Pierre et dans plusieurs églises de la Ville.
Le siège de la Fédération des Concours internationaux étant établi à Genève, il s’y tient l’un des plus grands concours musical de la planète et aussi l’un des plus anciens. Créé en 1939, il reconnaît chaque année le talent d’un jeune artiste dans deux disciplines à chaque session : le piano et le chant, en alternance avec une autre discipline telles que la clarinette, le violon, la flûte, le violoncelle, le hautbois et autres.
Comme de nombreuses grandes villes européennes, la ville de Genève s’est développée de chaque côté d’un fleuve. Longtemps, il n’y eut pour seul lien entre les deux rives qu’un pont (le Pont de l’île) qui servait de passage sur l’ensemble du Rhône. Comme les mieux […]
Culture spectacle Tourisme Ville de GenèveComme de nombreuses grandes villes européennes, la ville de Genève s’est développée de chaque côté d’un fleuve. Longtemps, il n’y eut pour seul lien entre les deux rives qu’un pont (le Pont de l’île) qui servait de passage sur l’ensemble du Rhône.
Comme les mieux nantis décidèrent de s’installer sur la rive sud, celle-ci prit rapidement de l’essor. Les premiers édifices y furent érigés, stratégiquement bien placés au cœur de la vieille ville. Cela explique la concentration des monuments que l’on remarque sur un aussi petit périmètre. Ils se situent, pour la grande majorité, dans la ville historique de Genève ; celle d’avant l’extension en 1930.
Le Mur des Réformateurs
Érigé dans le Parc des Bastions au 16e siècle dans l’intention de protéger la Cité, ce monument fut inauguré en 1909 à l’occasion du 400e anniversaire de Calvin et du 350e de la Fondation de l’Académie. Le projet soumis par quatre architectes suisses fut sélectionné parmi 71 autres au terme d’un concours.
Quant aux statues, elles sont l’œuvre de deux sculpteurs français. Le monument est composé d’un rempart de pierre gravé et orné de bas-reliefs, devant lequel sont dressées les statues des hommes d’État, pionniers ou protecteurs de la Réforme : Guillaume Farel, Jean Calvin, Théodore de Bèze et John Knox. Les quatre personnages sont vêtus de la « robe de Genève » et tiennent une Bible à la main.
L’ensemble, protégé par une pièce d’eau rappelant le fossé des anciennes fortifications, s’étend sur une centaine de mètres.
Le Monument National Situé à l’entrée du Pont du Mont-Blanc, dans le Jardin anglais, ce monument inauguré en 1869 représente deux jeunes filles, Geneva et Helvetia, se tenant par la taille et fièrement installées sur leur piédestal de bronze. Chacune armée d’un glaive et d’un […]
Divers Ville de Genève
Le Monument National
Situé à l’entrée du Pont du Mont-Blanc, dans le Jardin anglais, ce monument inauguré en 1869 représente deux jeunes filles, Geneva et Helvetia, se tenant par la taille et fièrement installées sur leur piédestal de bronze. Chacune armée d’un glaive et d’un bouclier, elles gardent le regard résolument tourné vers le Lac Léman.
Le personnage qui porte le couvre-chef crénelé, Geneva, symbolise la république de Genève alors que l’autre, Helvetia, dont la chevelure est ornée d’une couronne de laurier, représente la Suisse. Ce monument a été érigé pour illustrer le rattachement de la ville à la Confédération helvétique en 1815. Pour l’anecdote, le sculpteur Robert Dorer prit pour modèles deux demoiselles savoyardes (ce qui peut sembler un peu ironique lorsque l’on sait que la Savoie fut pendant des siècles l’ennemi juré de Genève).
Le Monument Brunswick
Tant par son architecture que par son histoire, ce monument spectaculaire fut érigé en hommage posthume au duc de Brunswick. Il constitue une réplique du mausolée des Scaliegi de Vérone. Inauguré en 1879, il fut classé monument historique en 1991. Situé près de la rade, il se dresse à l’angle du quai du Mont-Blanc et de la rue Adhémar-Fabri.
Héritier de la branche aînée des Guelfes, le duc de Brunswick, qui mourut en 1873, légua à la ville de Genève une fortune colossale à condition qu’un mausolée situé dans un endroit public « digne et éminent » lui fut érigé. La promesse fut tenue lorsque ses exécuteurs testamentaires mandatèrent le sculpteur Vincenzo Vela pour qu’il réalise ce monument en hommage posthume.
De part et d’autre de l’entrée du Jardin des Alpes, deux lions de pierre montent la garde. Le terre-plein incliné qui conduit au monument est fleuri. Derrière s’étend une zone de verdure plantée d’arbres, autour d’un bassin rectangulaire et d’un petit pavillon.