Avec plus de 185’000 habitants, Genève est la seconde ville de Suisse derrière Zurich, et la première commune du canton qui porte son nom. Sa population est formée de quelque 56% de Suisses et de 44% d’étrangers, qui représentent plus de 180 nationalités.
Depuis 1863, date de la création du Comité International de la Croix-Rouge, Genève n’a cessé de se profiler comme cité de la paix et des grandes négociations internationales. Aujourd’hui, la ville abrite quelque 200 organisations internationales, gouvernementales ou non.
Cette dimension internationale fait d’elle une ville ouverte au monde, souvent citée en exemple comme modèle d’intégration. En 2005, les résidentes et résidents étrangers domiciliés depuis au moins 8 ans en Suisse y ont d’ailleurs obtenu des droits politiques au niveau communal.
Terre d’asile, Genève a su accueillir, au travers des siècles, des vagues successives de réfugiés, qui ont contribué à son développement (imprimerie, horlogerie ou industrie de la soie, notamment). Aujourd’hui ville internationale, elle est un formidable melting-pot, ouvert à toutes les cultures, à toutes les origines.
Mais si Genève a su se donner une envergure internationale, elle est aussi parvenue à préserver un cadre de vie exceptionnel, en restant une communauté à taille humaine, où une grande proximité favorise l’harmonie des activités professionnelles, sociales, culturelles et privées.
Avec son lac, son jet d’eau, ses 310 hectares de parcs somptueux et ses deux arbres par habitant, Genève est une ville verte, dans un environnement très protégé et un paysage magnifique, dominé par le Mont-Blanc.
Genève a toujours connu un grand rayonnement culturel. Ville de musique, avec son orchestre symphonique et son opéra – I’une des grandes scènes lyriques européennes – et ses multiples salles de concerts, elle est aussi ville de théâtres, musées, galeries d’art, antiquaires et grandes ventes aux enchères.
Les récentes enquêtes menées par le consultant canadien Mercer ne s’y trompent pas : elles placent Genève dans le peloton de tête des villes offrant la meilleure qualité de vie au monde.
Les armoiries de Genève
Les armoiries de Genève apparaissent dès le XVe siècle. Leur représentation actuelle a été fixée par le Conseil d’Etat en 1918. Elles représentent la réunion des symboles de l’Empire (l’aigle à tête couronnée), auquel Genève a été rattachée au XIe siècle, et de l’évêque (la clef d’or) dont les citoyens tiennent leurs libertés et franchises depuis 1387.
Le cimier est un soleil apparaissant à demi sur le bord supérieur et portant le trigramme IHS en lettres grecques, reproduction du nom de Jésus sous une forme contractée (IHESUS).
Les anciennes couleurs de Genève étaient le gris et le noir. Au XVIIe siècle, le noir et le violet. Le jaune et le rouge prévalurent au XVIIIe siècle ; le noir fut ajouté durant la période révolutionnaire. Les armoiries de la Ville de Genève sont les mêmes que celles du canton.
La devise de Genève, « Post tenebras lux » (Après les ténèbres la lumière), date du milieu du XVIe siècle. Elle fait référence à la Réforme.